Vous le savez, chez Improved Impact, nous vous aidons à rendre vos sites web responsables. Notion méconnue il y a encore quelques années, le numérique responsable s’est aujourd’hui démocratisé.
Comment en sommes-nous arrivés là ? On vous résume les événements importants qui ont mené au label que nous connaissons aujourd’hui.
LE NUMÉRIQUE RESPONSABLE, QUESACO ?
Une piqûre de rappel ne faisant jamais de mal, selon le site internet du gouvernement :
“Le numérique responsable est une démarche d’amélioration continue qui vise à améliorer l’empreinte écologique et sociale du numérique.”
Le numérique responsable c’est donc :
- Le Green IT (Informatique verte) pour réduire l’empreinte environnementale à l’échelle de la DSI (Direction des Systèmes d’Information).
- Et l’IT for green, qui place le numérique au service du développement durable et la conception responsable des services numériques.
Le tout pour permettre un numérique plus économe en énergie et accessible à tout à chacun.
L’ÉMERGENCE DU NUMÉRIQUE RESPONSABLE :
L’arrivée d’internet a bouleversé les modes de fonctionnement de notre société. Tout en devenant toujours plus présent au cours des dernières décennies.
Le secteur du numérique représente actuellement 4% de nos émissions de gaz à effet de serre mondiales.
Et avec plus de 34 milliards d’appareils connectés dans le monde, la situation ne peut qu’empirer.
Dans le même temps, seuls 4% des sites internet français sont accessibles à tous. Les personnes qui éprouvent le plus de difficultés à naviguer sur le web sont :
- Les personnes en situation de handicap.
- les seniors et enfants.
C’est dans cette dynamique que le label Numérique responsable a été créé en 2019. Avec pour objectif de :
- Réduire l’impact du numérique sur nos émissions de gaz à effet de serre.
- Rendre les sites internet accessibles à tous.
“Le numérique est un risque, le numérique responsable est une chance.”
Vincent Courboulay, fondateur de l’Institut du numérique responsable
LES 5 DATES CLÉS DU NUMÉRIQUE RESPONSABLE :
Le numérique responsable ne s’est pas créé du jour au lendemain. Voici 5 dates importantes qui ont permis la création de ce fameux label :
1992 : Lancement du projet « Energy Star » :
C’est le premier projet qui lie conscience environnementale et secteur du numérique.
Energy Star est un programme américain chargé de promouvoir les économies d’énergie aux États-Unis.
Il a été initié par l’EPA (Environmental Protection Agency) en 1992 dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Ce projet prend la forme d’un label apposé sur les produits qui respectent les normes environnementales, et particulièrement sur les ordinateurs.
2008 : Publication du rapport « TIC et développement durable » :
Après avoir été perçue comme une solution permettant de réduire l’impact environnemental d’un citoyen : l’impact du numérique inquiète. Le gouvernement alerte sur notre consommation de ces Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).
Des mesures sont prises dès la publication de ce rapport telles que :
- Des recherches permettant la réutilisation de la chaleur générée par les centres de données (Data Center).
- Un engagement de l’Etat à sélectionner du matériel informatique responsable.
Malheureusement, ces mesures ne parviendront pas à ralentir la pollution du web… ni à faire prendre conscience de l’urgence que représentent les outils numériques.
2011 : Création de l’Alliance Green IT :
Le numérique responsable s’accélère en 2011, avec la création de l’alliance Green IT. AGIT est une association qui regroupe des professionnels œuvrant pour un numérique responsable.
L’association a notamment pour mission de :
- Participer au débat public sur le numérique durable.
- Mettre en avant le développement des compétences de chacun.
- Lutter contre le Greenwashing.
Totalisant aujourd’hui 10 ans d’existence, l’alliance Green IT a permis :
- De donner du poids au secteur du Green IT.
- D’aider les entreprises et organisations à agir plus efficacement pour atteindre leurs objectifs en matière de développement durable.
2012 : Publication d’un guide « TNIC » permettant d’évaluer et réduire l’empreinte carbone des organisations :
L’ADEME sonne l’alarme. A cette époque, nous découvrons avec effroi que le secteur du numérique rejette autant d’effet de serre que l’aviation civile en une année.
C’est pourquoi l’ADEME s’est allié au CIGREF (réseau de grandes entreprises et d’administrations publiques) afin de publier un guide de bonnes pratiques.
A destination des grandes entreprises, ce guide propose :
- Une analyse de l’impact des activités TNIC (Technologies Numérique, Information et Communication).
- Une méthode pour réaliser un diagnostic de gaz à effet de serre.
2019 : Lancement du premier label français Numérique Responsable pour les organisations privées et publiques :
C’est finalement en 2019 qu’apparaît officiellement le label “Numérique Responsable” par l’INR (Institut du Numérique Responsable).
Son objectif est simple : allier transition numérique et transition écologique.
Pas moins de 11 entreprises ont été labellisées Numérique responsable en 2020, et c’est tout autant de candidats qui sont en lice pour la session de 2021. Nous pouvons notamment compter parmi les candidats : l’ADEME, le groupe LaPoste, ou encore SPIE.
EN conclusion :
Vous l’aurez compris, l’implémentation du label Numérique Responsable ne s’est pas faite du jour au lendemain. Beaucoup d’étapes se sont succédées engendrant de belles avancées pour le web.
Pour autant, internet pollue toujours autant et notre consommation ne fait qu’augmenter.
C’est pour cela que nous vous sensibilisons, afin que vous puissiez agir de votre côté pour un web plus green !
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